La pyromanie répond à une définition bien précise : le besoin irrépressible de mettre le feu. Un acte incompréhensible pour la plupart d'entre nous.
Les pyromanes sont surtout des hommes, puisque les femmes ne représenteraient que 1 % d'entre eux. Cette fascination pour le feu et ses conséquences débute en général à l'adolescence ou chez l'adulte jeune.
Explication
Plusieurs critères ont été répertoriés par l'Américain Psychiatric Association pour parler de pyromanie. Le pyromane doit avoir allumé plusieurs feux de manière volontaire et préméditée. De plus, il existe un sentiment de tension et d'excitation qui s'exacerbe jusqu'à un paroxysme final. Une fois l'incendie allumé, le pyromane ressent un plaisir inouï et un soulagement important.
Pour comprendre la pyromanie, il faut expliquer ce qu'est une pulsion. En langage psychiatrique, il s'agit d'une poussée d'énergie qui déclenche une tension parfois insoutenable. Le seul moyen de réduire cette tension est d'assouvir la pulsion. Le pyromane est donc incapable de contrôler ses pulsions et ne peut pas s'empêcher de mettre le feu.
En revanche, l'incendie n'a pas pour origine un bénéfice commercial, une vengeance ou une maladie psychiatrique, comme des troubles du comportement ou des hallucinations.
Les experts ont tenté de définir des catégories de pyromanes. La notion de perversion sexuelle a largement été abordée, car les flammes ont un symbole sexuel et mettre le feu susciterait une sensation proche de l'orgasme. Mais entre jouissance, virilité et enfer, il reste difficile de distinguer des profils-types.
Certains psychanalystes expliquent la pyromanie par une difficulté à exprimer ses sentiments. Les pyromanes auraient souffert, dans leur enfance, de ne pouvoir partager leurs émotions et n'auraient donc pas appris à les gérer. Plus la frustration est importante, plus la perversité serait grande. En plus de ne pas maîtriser son excitation, le pyromane souffre d'une fascination pour le feu.
Les traitements
Comprendre le fonctionnement du pyromane permettrait de mieux maîtriser son comportement. C'est le but de la thérapie comportementaliste, à laquelle sont associés des médicaments pour diminuer les pulsions.
Comme cela a été souligné, une partie des pyromanes ne regrettent pas leurs gestes. On estime que seuls 30 % d'entre eux ont conscience de leur problème et souhaitent changer. Mais les conséquences tragiques de la pyromanie nécessitent une prise en charge médicale, la plus rapide possible.
La pyromanie entant que maladie mentale n’est peu être qu’un mythe mais les études de comportement nous montre qu’ un incendiaire ressent un plaisir quasi pathologique à mettre le feu, il se sent puissant. Aime regarde l’incendie.